Il est automne.
Les cheveux de la poétesse balayent le vent
Après une pluie qui a balayé la rue.
Une feuille dorée se libère
Et danse sa liberté aux yeux de la poétesse :
« Est-ce la main de la Mère ?
Est-ce un ange taquin ?
Est-ce mon ami qui manque,
Ou la lettre de mon père lointain ? »
La poétesse suit cette feuille pas à pas
qui termine la valse sur sa paume.
En recevant l’éclaboussure d’un taxi passant,
Elle tourne la feuille de ses fantasmes,
Et découvre au verso
Une magnifique crotte d’oiseau.